Dans une petite ville australienne, Miki, dix-sept ans, vit coupée du monde avec son frère. Lorsqu'elle fait la connaissance de Leon, qui partage sa passion pour la nature, un monde nouveau s'ouvre à elle. Leurs promenades en forêt seront une révélation pour Miki et lui permet de trouver le courage de s’émanciper.
   Aux côtés de Miki et Leon, le garde forestier de l'inoubliable Mémoire des embruns, Karen Viggers nous fait pénétrer au coeur des forêts d'eucalyptus et des majestueuses montagnes de Tasmanie, et signe une ode vibrante à la nature et à son pouvoir de guérison. 
  « Miki adorait les arbres et les oiseaux mais, ce qu'elle préférait le plus au monde était invisible : c'était ce qu'elle ressentait dans la forêt. L'odeur du bush après la pluie. Le craquement de l'écorce. Le grincement des branches. L'impression de quiétude et d'intemporalité, la croissance et le renouveau. L'aura des arbres. Le sentiment que tout est connecté. A sa place. Elle aurait pu rester là toute la journée, à respirer en rythme avec l'arbre, à inspirer la vie qu'il insufflait».
   Avec ce grand roman, Karen Viggers rend hommage aux beautés naturelles de l'Australie, et nous livre une belle histoire d'amitié et de solidarité.
Après des années passées seule dans la forêt à étudier les arbres, la botaniste Pat Westerford en revient avec une découverte sur ce qui est peut-être le premier et le dernier mystère du monde : la communication entre les arbres. Autour de Pat s'entrelacent les destins de neuf personnages qui ne connaissent pas. Tous ont tissé un lien particulier avec les arbres et la forêt que ce soit simplement en butant sur une branche, en ramassant une feuille ou en plantant un arbre dans un jardin. C’est le début d’une union entre des personnes qui ne se connaissent pas mais mais qui peu à peu vont converger sans le savoir vers la Californie, où un séquoia est menacé de destruction.
« A tant adorer ce qui est mais ne compte pas, on finit par ne plus rien savoir de ce qui compte et ne se voit pas. »
Le chargé de missions de l’Office National des Forêts (ONF) Laurent Tillon raconte sa relation singulière avec un chêne pédonculé de la forêt de Rambouillet, Quercus, qu’il écoute patiemment depuis son adolescente.